Définition

Pour l’Unapei, le handicap mental est d’abord la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle.
Bien que le handicap prenne souvent une place importante dans leur vie et dans celle de leurs proches, les personnes handicapées mentales sont avant tout des individus qui ont besoin d’être entourés, de travailler quand ils le peuvent, d’avoir des loisirs... Bref, de vivre le plus possible avec et parmi les autres.
Pour élaborer une définition comme pour mener ses actions, l’Unapei considère d’abord la personne avant d’y associer la notion de handicap.

L’expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle (approche scientifique) et les conséquences qu’elle entraîne au quotidien (approche sociale et sociétale).

Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc.

Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne. C’est à la solidarité collective qu’il appartient de reconnaître et de garantir cette compensation.

 

Ses conséquences

Les conséquences quotidiennes d’un handicap mental diffèrent pour chaque personne, selon son type de déficience, ses prédispositions, son environnement, son entourage, etc.
Quoi qu’il en soit, un accompagnement humain est souvent indispensable, à des degrés divers, notamment pour aider la personne atteinte à acquérir de l’autonomie ou à communiquer…

Des difficultés propres à chaque individu

Chaque personne handicapée mentale est différente et présente des capacités et des difficultés qui lui sont propres.

Le handicap s’avère plus ou moins sévère selon les individus.

Concrètement, une personne en situation de handicap mental peut, du fait de sa déficience, avoir notamment des difficultés pour :

  • • mémoriser les informations orales et sonores ;
  • • fixer son attention ;
  • • apprécier l’importance relative des informations à disposition ;
  • • évaluer l’écoulement du temps ;
  • • se repérer dans l’espace (difficulté à utiliser les plans ou cartes) ;
  • • apprécier la valeur de l’argent ;
  • • mobiliser ou remobiliser son énergie ;
  • • connaître l’environnement immédiat ou élargi ;
  • • connaître les conventions tacites qui régissent l’échange d’informations ;
  • • connaître et comprendre les modes d’utilisation des appareillages, des dispositifs et des automates mis à sa disposition ;
  • • connaître les règles de communication et de vocabulaire ;
  • • maîtriser la lecture ou l’écriture, voire les deux.

 

Un accompagnement nécessaire

Si les pathologies à l’origine d’un handicap mental sont diverses et entraînent des difficultés plus ou moins importantes, toutes les personnes concernées ont notamment comme point commun le besoin d’un accompagnement personnalisé afin de leur permettre de progresser vers le plus d’autonomie possible.